Depuis que l’OTAN, cheval de Troie des États-Unis, s’est lancée dans le conflit russo-ukrainien la France par l’entremise de son « petit soldat Macron » s’y est engagée sans coup férir. A grands renforts de communication manipulée, tendancieuse et souvent pour plaire à « l’Impératrice Von der Leyen » la France a déjà versé plus de 2 milliards d’euros. Il convient d’y ajouter une kyrielle de matériels, munitions et équipements militaires dont les plus sophistiqués qui bien évidemment font grand défaut aux armées françaises déjà exsangues depuis des années du fait de budgets trop contraints. 

Le cas Zelinsky 

Le « chef de guerre » Zelinsky mis en place par les américains lors des élections de 2019 a depuis le mois de février 2022 bien rôdé sa communication et n’a eu de cesse de courir, avec une récurrence affirmée, dans les chancelleries occidentales pour collecter des fonds sonnants et trébuchants. Il aura jusqu’à ce jour engranger pas moins de 400 milliards de $ pour soutenir son effort de guerre. En complément les USA, la GB, l’Allemagne et la France pour ne citer qu’eux ont acheminé force tonnes de munitions, de chars, avions, canons d’artillerie… Ajoutons-y le déploiement dans les pays limitrophes et en Ukraine de forces spéciales et troupes terrestres françaises ainsi que des techniciens pour servir les systèmes d’armes mis en place. 

Ayant bien géré son image Zelinsky aura su dynamiser son réseau de sponsors sans failles, être traité comme une star internationale toujours vêtu d’un uniforme paramilitaire pour se donner l’image d’un guérillero. Sous-jacente à cette posture la corruption et l’évaporation de fonds battent leur plein dans les rangs des oligarques ukrainiens.

Macron qui tente par tous les moyens d’apparaître comme le « Facilitateur de Paix » fait tout ce qu’il peut pour le maintenir à ce niveau même si encore une fois je me permets de rappeler que ce conflit ne nous regarde pas. Ses demandes d’adhésion à l’OTAN et l’UE sont en revanche fort heureusement gelées pour le moment.

Le soutien de la France 

Jusqu’alors l’envie exprimée par Macron de déployer des soldats au sol avec les unités ukrainiennes n’a pas été suivie d’effet. Pourtant il rêve toujours de jouer le va-t-en-guerre sans vouloir prendre en compte les folles conséquences de pertes humaines. Les menaces de rétorsion de Poutine l’ont peut-être freiné ? Il était aussi permis d’espérer un blocage de la part de nos chefs militaires qui devaient y voir là une ligne à ne pas franchir. Il faut comprendre que cela pourrait engendrer une escalade de guerre incontrôlable. 

Comment pourrions-nous faire face à un tel conflit avec un potentiel militaire national déjà très amputé et une ressource de deux journées de munitions pour répondre à un conflit de haute intensité !

Non content de cela Macron a aussi livré des missiles SCALP que Zelinsky s’est empressé d’utiliser à l’intérieur de la Russie ce qui est contraire à la doctrine d’emploi des armes cédées à l’Ukraine. Ce tir faisait suite à un tir de missile ATCMS offert par les américains. La réponse de Poutine fut immédiate sur Kiev avec l’usage de son missile Oreshnik mais sans ogives nucléaires comme un simple et dernier avertissement.

Le fiasco de la formation militaire d’une brigade ukrainienne

Pour ne pas faillir face à son nouvel ami Zelinsky et afin de consolider l’engagement de la France, Macron avait donné l’ordre il y a quelques mois à l’État-major français d’entraîner et de former plus de 2000 soldats ukrainiens de la 155ème Brigade nommée « Anne de Kiev » dans nos camps militaires de Champagne. Tout cela au risque d’être accusé de cobelligérance par la Russie. Cette décision qui avait remporté les suffrages dans le cercle restreint de Macron était selon l’Élysée une nouvelle façon de resserrer les liens et marteler la volonté de lutter contre le « Diable Russe » qu’on pense toujours mettre à genoux. Il y eut bien évidemment force visites ministérielles pour donner de l’éclat et de la redondance à ce concept de formation bilatérale.

Malheureusement cette belle photo de famille fut très rapidement entachée tout d’abord avec la désertion d’une cinquantaine de soldats ukrainiens, dès leur arrivée sur le sol français. Puis 1700 autres ont disparu une fois arrivés en Ukraine. Ces derniers, au lieu de conserver l’esprit de corps de la brigade avec la cohésion acquise dans leur formation initiale, ont été totalement disséminés sur les zones d’engagement en première ligne. Plusieurs centaines usés et désorientés ont massivement déserté déjà que l’envie de se battre ne fait plus recette en Ukraine depuis bien longtemps (moyenne d’âge des combattants est de plus de 43 ans).

Les razzias humaines conduites en ville par la police avec force et violence tentent de suppléer les multiples pertes humaines et désertions mais ne permettent pas de contrebalancer le rapport de force dans ces combats. Une commission d’enquête est en cours en Ukraine afin de faire la lumière sur ce fiasco militaire qui fait grand bruit dans les médias et auprès de la population.

Il y a fort à parier que Trump dés son investiture le 20 janvier ne tardera pas à intervenir auprès de Poutine et Zelinsky pour finaliser un accord de paix. Cet acte pourrait mettre fin à ces deux années de guerre qui auront fait plus d’un million de morts pour les deux nations auxquels s’ajoutent près de 10 millions de déplacés ukrainiens.

Fort heureusement cette échéance prochaine pourrait nous épargner l’envoi de troupes françaises aux côtés des forces ukrainiennes, concept rejeté par ailleurs par bon nombre de pays européens. 

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