Depuis l’arrivée à la Maison Blanche du trio Trump – Vance – Musk on assiste à une cascade de décrets et de lois visant à révoquer les dérives sociétales, culturelles, sécuritaires et économiques mises en place par l’administration Biden. La récente venue et les discours de JD Vance au sommet de l’IA à Paris puis à la conférence de Munich auront relayé la politique « trumpiste » en cours. Dans ce cadre JD Vance n’aura pas manqué d’interpeller les élites européennes en insistant sur l’éloignement accéléré de l’Europe à l’égard de ses valeurs les plus fondamentales que partagent les États-Unis d’Amérique.
Le processus de paix en Ukraine
A l’image du cessez-le-feu que Trump a su imposer entre Israël et le Hamas de Gaza, il s’est fixé comme nouvel objectif de mettre un terme sans délais à la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Ce faisant il n’envisage pas d’intégrer qui que ce soit à ses préambules avec Poutine d’autant qu’il considère que cette guerre est ridicule et qu’il faut en finir au plus vite.
Même si ce schéma déplait fortement aux européens et surtout aux va-t-en guerre que sont les Leyen, Macron, Scholtz et Starmer la conduite des pourparlers avec Poutine se fera bilatéralement en excluant de fait Zelinsky et tout autre représentant européen. Ce postulat tend bien à démontrer que l’Europe qui avait suivi dès les premières heures le plan mis au point par Biden avec le cheval de Troie OTAN est désormais totalement écartée de la table des négociations.
Même si la France grâce au général de Gaulle peut se féliciter d’avoir une capacité nucléaire indépendante, tous les autres pays européens qui ont joué la carte du parapluie américain vont en être pour leurs frais. Ils sont désormais tous réduits au statut de Proxy. Dès lors ils ne sauraient prétendre à participer aux négociations qui ne se déroulent qu’entre les « Grands ».
Un mémorandum de paix pourrait se dessiner ainsi à en croire les déclarations de Trump :
- A la Russie : la Crimée et le Dombass
- Aux USA les terres rares (lithium, cobalt, minerais stratégiques. 5% des réserves mondiales) pour se rembourser des milliards abondamment distribués
- A l’Europe : la facture globale. Elle sera très lourde pour reconstruire l’Ukraine (700 milliards € selon Pierre Lellouche expert en la matière). A charge pour les pays européens d’assurer la sécurité et l’intégration éventuelle de l’Ukraine dans l’UE.
Trump n’a pas manqué de souligner qu’il n’est pas question que l’Ukraine intègre l’OTAN d’autant plus qu’il ne donne pas longue vie à cette organisation atlantiste.
Le discours de JD Vance à Munich a fait frémir les élites européennes quand il a souligné que l’ennemi n’était pas à l’extérieur comme la Russie est souvent ciblée mais plutôt à l’intérieur. Les illusions de puissance et d’arrogance que d’aucuns tentent de véhiculer ont été réduites en poussière.
Quid de l’après-guerre
De toutes les manières cette accélération du plan de paix ne peut que satisfaire Zelinsky, même s’il continue à fanfaronner, dont les troupes sont défaites sur tous les fronts. La population, dont 20 millions ont déjà fui le territoire, est par ailleurs excédée d’être bombardée et ses hommes pourchassés sans cesse par la police pour rejoindre de force le front et servir de chair à canon.
Cette situation militaire sans espoir pour l’Ukraine est connue et fut validée par les généraux américains et ukrainiens depuis l’automne dernier. On peut dès lors s’interroger pourquoi nos dirigeants français ont continué à répandre de fausses informations, adressé des millions d’euros et envoyé des armes qui furent pour bon nombre d’entre elles revendues à des factions terroristes ou autres pays africains.
A l’image de la crise COVID où on a pu voir défiler sur les plateaux TV tous les plus grands biologistes que la France pouvait compter, nombre de généraux n’ont fait que véhiculer la langue de bois édictée par le gouvernement. Relayés et invités par des journalistes aux ordres il serait opportun de demander des comptes à tous ces prédicateurs.
Tous ces dirigeants européens qui ont savamment entretenus ce climat de guerre sont bien incapables de faire la paix. Une énorme et dramatique supercherie qui aura couté des milliers de vies humaines, près de 400 milliards de $ engloutis soit pour l’effort de guerre soit pour beaucoup à des fins personnelles, l’Ukraine ayant depuis longtemps une réputation très sulfureuse. N’oublions pas également qu’ils ont trahi les accords de Minsk (Merkel et Hollande) et rejeté l’accord de paix proposé en 2022 balayé d’un revers de main par Boris Johnson.
Pourquoi avoir financé une guerre qui ruine les pays ? Comment avoir perdu sans combattre et se retrouver du côté des vaincus ? Comment se retrouver écartés de toute négociation ?L’Europe après trois années de conflit, qui doit de plus faire face à une immigration incontrôlée, est totalement discréditée et va sortir de l’histoire.