Qu’on aime ou non Donald Trump son intronisation du 20 janvier 2025 marquera l’histoire et n’a laissé personne insensible à la puissance qu’il aura su imprimer lors de sa prise de fonction. La classe démocrate qui l’avait bel et bien enterré tout en ayant menti pendant quatre années sur l’état de santé de Joe Biden et pris soin d’harceler, vilipender, traîner en justice Trump, en a eu pour ses frais. Les relais médiatiques actionnés en France et en Europe principalement dans les couloirs de cette gauche politicienne et les éditos journalistiques supportant Kamala Harris auront eux aussi fait long feu. Maintenant c’est « l’Impératrice » Von Der Leyen et Macron qui commencent à suer à grosses gouttes.
La machine « Trump »
Épaulé par tous les grands technos entrepreneurs dont le pivot central est Elon Musk, Trump va amorcer une réelle révolution technologique renforcée par une onde de choc qui va se produire sur le monde entier. La formidable technique employée avec force a déjà permis d’accoucher avant sa prise de fonction d’un cessez-le-feu sur le dossier de Gaza et la libération au compte-gouttes d’otages israéliens toujours prisonniers du Hamas.
Il devrait en être de même avec le dossier Russie-Ukraine dont les contours d’un arrêt des combats sont prêts depuis de nombreux mois. Mais l’Europe de Von der Leyen et Macron dans son rôle de petit soldat au garde à vous, s’efforcent de continuer leur va-t-en-guerre et attribuer des milliards à ce dirigeant ukrainien hautement corrompu qu’est Zélinsky. Celui-ci continue d’ailleurs ses tournées de popote en Europe et voudrait bien que les virements de dollars se poursuivent même si son peuple continue à se faire étriller militairement sans oublier les millions de désertions et les dizaines de milliers de victimes civiles.
Le discours inaugural de Trump du 20 janvier comme chacun s’y attendait a soutenu l‘inéluctable remise en route de l’Amérique avec une révolution identitaire et la mise en valeur des richesses de son sous-sol (gaz de schiste) pour ne citer que ces deux dossiers. L’impérialisme de Trump montre aussi sa voracité sur les états environnants comme il l’a récemment déclaré à l’encontre du Canada, du Groenland…un appétit qui bouscule l’ordre international. Il est contre la mondialisation, la globalisation et il veut reprendre la main sur l’Occident à qui il veut rendre sa fierté.
Il va dès lors s’efforcer de redonner très vite la grandeur à une Amérique qu’il aime par-dessus tout, la confiance et la fierté au peuple américain qui l’a élu. Il va aussi mettre en exergue le retour à des valeurs morales ancestrales qui ont été galvaudées avec le wokisme, le communautarisme et autres déviances sexistes.
En revanche gare aux faibles ! Il aime dialoguer avec les hommes forts ce qui laisse des heures compliquées pour Macron qu’il n’apprécie guère et ne respecte pas. A ce stade donc notre statut d’ami-allié va, s’il n’y a pas un rapide sursaut d’autorité et de fermeté de la part de nos dirigeants, nous placer dans une totale soumission, une dangereuse vassalité.
Il convient dès lors de se donner tous les moyens d’exister sans les américains et cesser nos sempiternelles pleurnicheries. De Gaulle l’avait bien compris et avait su instaurer notre indépendance. Avant de penser à une défense européenne, ce qui refait à nouveau surface ces derniers mois et n’a jamais pu aboutir, réhabilitons déjà notre souveraineté nationale et coupons certaines tutelles tant avec l’Europe qu’avec l’OTAN dont il faut s’extraire sans délais.
Quel avenir pour la France et l’Europe ?
Il y aura bien évidemment des surprises et des déconvenues pour Trump mais sa dynamique va insuffler de nouvelles forces. Ce qui peut nous faire rêver pour nous français tellement mous dans nos décisions et empêtrés dans une administration pléthorique et très couteuse. De plus nous sommes totalement inféodés et soumis au diktat de la commission européenne. Cette dernière institution prenant même des décisions sans vraiment requérir notre assentiment tel qu’avec le dossier du MERCOSUR hautement préjudiciable à notre agriculture qui continue de s’enfoncer dans la crise.
La règle pour les européens qui représentent rappelons-le 450 millions d’âmes va donc d’être de défendre ce qu’ils sont. D’être le modèle du droit, d’un certain universalisme et non pas le modèle de la force. Assumer ce que nous sommes et le montrer à Trump sans chercher d’affrontement et sans bras de fer inopportun.
Pour cela il faut nous réveiller et engager une révolution en arrêtant nos causeries, nos palabres futiles. Des actes et savoir se détacher de la tutelle américaine tout en restaurant la souveraineté française militaire, énergétique, technologique.
Que répondre face aux ingérences sur les réseaux sociaux ?
Sans cesse dénoncés avec véhémence et empreints de beaucoup de partialité, les commentaires à l’encontre du réseau X d’Elon Musk inondent la toile ces dernières semaines. Il est normal et sain en revanche de s’interroger sur le bon fonctionnement des contrôles opérés sur les algorithmes de ces plates-formes. Ce qui selon Thierry Breton expert en la matière et ex membre de la commission européenne serait bien respecté. Il aurait néanmoins avant l’arrivée de Trump à la Maison Blanche tenté de sensibiliser l’opinion publique sur la nécessité de fermer X. La gauche et ses apparatchiks recensés n’ont pas hésité à brocarder et instrumentaliser l’enthousiasme débordant de Musk et son bras tendu vers le public. Jusqu’à user et proférer des qualificatifs outranciers à son égard dans des chaines publiques. Avec de tels propos la cohésion nationale sera bien longue à obtenir pour tenter de faire face au tsunami trumpiste. Et je ne vous parle pas du nouveau réseau #helloquittex créé par le CNRS avec des fonds publics…
La grande bataille d’aujourd’hui se joue donc entre un pôle américain qui est un modèle de force, un modèle chinois qui veut contrôler sa société ayant établi que les autres nations allaient se diviser. Notre modèle français doit donc rester le modèle du droit, le respect de nos règles et de nos valeurs. C’est une force citoyenne qui ne doit pas renoncer et s’entretenir !
Pendant ce temps-là à Davos la coterie mondialisante poursuit ses échanges dans la luxueuse station suisse, tricotant le monde de demain sans état d’âme et aucune remise en cause. On continue à y élaborer des concepts qui ruinent les nations européennes, poussent les agriculteurs au suicide, exportent les usines en Asie sans hésiter comme déclamé par Olaf Scholz à priver le peuple de sa liberté d’expression.
Quel décalage avec la force de frappe américaine qui s’amorce et la volonté de Trump de briser « l’État profond »
En France il ne reste qu’à trouver le bon Pacha pour remettre à flots le navire France qui fonce toujours droit dans l’iceberg avec une quille très alourdie par une dette astronomique. Mais in fine les turbulences et crises qui ne manquent pas et vont continuer de surgir dans les nations européennes pourraient bien contribuer à l’éclatement de l’Europe.